Encore plus alarmantes, nos dépenses publiques grimpent plus vite que notre croissance économique potentielle. Avec un déficit public à 27,5 milliards d’euros, soit près de 4,6 % du PIB, la Belgique est sur une pente glissante.
Avec de tels chiffres, nous sommes bien en dehors des exigences européennes Et c’est une situation qui dure puisque nous n’avons presque jamais atteint les objectifs fixés par les traités !
La Belgique fonce dans le mur financier. Il est temps pour les politiques de prendre leurs responsabilités. Ne restons pas dans l’attente passive d’un énième avis d’agence de notation, comme celui de Moody’s sur la Wallonie en décembre, ou de nouvelles règlementations européennes. Prenons l’initiative maintenant pour éviter une crise et redresser activement notre situation financière.
Comme dans d’autres nations, le paysage budgétaire de la Belgique a subi une détérioration marquée ces dernières années, principalement due à l’escalade des coûts sociaux liés aux pensions et aux incapacités de travail. Nos dépenses sociales n’ont cessé d’augmenter, et cette tendance devrait s’intensifier à l’avenir. Face à ce défi, il devient crucial pour notre pays d’emprunter une voie trop peu empruntée depuis des décennies : celle d’une réforme structurelle en profondeur. Une telle démarche est essentielle pour redresser notre situation et assurer un avenir financier durable pour la Belgique.
Pour sortir de ce déficit structurel, nous avons besoin de mesures, elles aussi, structurelles! A mon avis, cela passera notamment par, plus qu’une réforme fiscale, une révolution fiscale! Notre mouvement s’est engagé dans cette voie via son plan fiscalité, n’hésitez pas à le consulter.
Avec le bonnet d’âne budgétaire en Europe, la Belgique doit urgemment réformer pour redresser sa trajectoire financière.
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