fbpx

Le nombre de malades de longue durée est en hausse !

100.000 travailleurs malades de plus en 5 ans ! C’est un échec cuisant.

500.000 malades (contre 300 000 chômeurs à titre de comparaison), c’est avant tout autant de travailleurs qui souffrent. C’est un drame humain, pour la personne, mais aussi ses proches et ses collègues. Dans chaque entreprise, dans chaque magasin, dans chaque équipe, il y a un malade de longue durée et des collègues doivent compenser, mettant leur propre santé en jeu.

Il y aura toujours, des malades, c’est normal et heureusement que l’on a un système de soins de santé qui fonctionne bien et qui permet à chacun de pouvoir se retourner. Mais il faudrait être aveugle pour voir que l’on a un problème, structurel : au cours des 5 dernières années, le nombre de malades a augmenté de 25% !

Cet absentéisme représente un cout énorme pour les entreprises. 3,5% de malades de moins d’un mois, c’est autant de salaires garantis à payer ne fut-ce qu’en partie, mais c’est aussi la complexité pour gérer cette absence, soit pour les collègues qui doivent compenser soit pour la personne engagée en remplacement, dans un emploi précaire.  La santé de chacun, par effet boule de neige, est l’affaire de tous.

 

Absentéisme

 

Mais c’est aussi un coût astronomique pour l’État. 62% des malades sont en effet à charge de la collectivité pour un montant total de 14,4 milliards euros. Revenir au pourcentage de malade de plus d’un mois de 2017 permettrait de diminuer de 26% les dépenses de l’État et de faire une économie de plus de 3,7 milliards d’euros chaque année !

La santé est la clé ; le prérequis. C’est la santé qui doit être la priorité des priorités. Ceux qui concentrent toute leur attention sur la chasse aux chômeurs ou aux riches passent à côté de l’essentiel.

Me battre pour rendre plus accessible la santé est la raison pour laquelle j’ai fondé Medi-Market. C’est aussi pourquoi je me retrouve si bien chez Les Engagés ; car ils ont fait de la santé leur priorité. C’est pourquoi nous avons annoncé le 11 janvier dernier, avec Les Engagés, un plan Santé ambitieux.

Parmi les propositions, nous prônons :

  • Investir massivement dans la prévention des maladies longue durée et la santé mentale
  • Le droit à la démission, pour permettre aux gens de se réinventer plutôt que de rester bloqué dans un emploi qui ne lui correspond pas, jusqu’à en tomber malade ;
  • Permettre 1 fois tous les 6 ans d’avoir 6h d’entretien avec un professionnel de la gestion de carrière afin d’évaluer sa situation professionnelle et d’anticiper les difficultés de carrière ;
  • Offrir des possibilités de reprise plus progressives entre la maladie et le travail ;
  • Lancer des projets pilotes de reprises de travail des malades de longues durées via les entreprises de travail adapté (ETA).

Agir pour la santé, c’est aussi travailler sur tous les déterminants de la santé dont, entre autres, la revalorisation du travail, pour permettre à tous ceux qui s’engagent de vivre dignement, mais aussi à ceux qui ne peuvent pas travailler plein temps de s’en sortir correctement.

Aujourd’hui, 40% des familles monoparentales sont en risque de pauvreté et l’espérance de vie des personnes moins nanties est 7 ans moins élevée que celle des plus aisés. C’est aussi pour cela que nous avons proposé, plus qu’une réforme fiscale, un vrai plan stratégique.

Agir pour la santé, c’est, enfin, investir dans la prévention, car cela permet d’améliorer la qualité de vie au quotidien, mais aussi les finances publiques (chaque EUR investit dans la prévention permet d’économiser 4 à 5 EUR en curatif).